dimanche 5 décembre 2010

Ouf, je suis rassuré!

Quelques morceaux ce dimanche. Le tître d'ensemble est pour le premier./HGL

Rassuré après la prêche.
En bas vers Congar.
En bas vers Hallalitude.

La prêche à St Nicolas aujourd'hui m'avait un peu bouleversé, mais après d'avoir parlé a un abbé (prêtre ou séminariste), je suis quand même un peu rassuré.

J'avais cru, d'après que le prêtre avait pris comme simple example d'abnégation celle de se fixer une heure de réveille et de s'y tenir (une abnégation très récommendée par le fondateur d'Opus Dei, d'ailleurs) que sans cette abnégation, selon la vision de ce prêtre, on serait en état de péché mortel par lâcheté vis-à-vis les tentations de la chair.

J'avais cru que c'était en parti pour me rééduquer aux abnégations comme ça, qu'on avait boudé mes écrits sur internet.

J'avais cru que l'esprit un peu cistercien du fondateur avait pu déborder vers le tout-monastique-ou-tout-bourgeois de façon de faire des professionnels en certains métiers(employeurs ayant souci de plaire aux clients, employés ayant souci à plaire aux employeurs) où c'était obligé de se lever tôt un modèle pour tous qui n'étaient pas moines et qui ne se levaient pas tôt pour l'office divin. Et que les autres - par exemples artistes ou sdf - se trouvaient automatiquement en péché mortel dès qu'ils ne suivaient pas l'exemple.

Je suis rassuré, car la conversation au parvis s'est déroulé un peu comme ça:

Moi:
D'accord, les moines et séminaristes, et les boutiquiers sont par leur devoir d'état obligés à se lever une heure bien fixe et seraient en état du péché mortel s'ils n'étaient pas au même d'y arriver, mais les autres?


Lui:
Rassurez-vous, c'est une question du degré et c'était un example d'abnégation, c'est pas obligé pour tous (litéralement: vous n'y êtes pas obligé).


Moi:
Ouf, ça soulage. Car je peux faire d'autres abnégations mais pas celui-là. (J'aurais pu ajouter: ou pas si bien, d'ailleurs, j'aurais du dire celle-là, car abnégation est au féminin).

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Congar par contre ...

PRÉSENT, vendredi 3 décembre 2010, p. 1, Chiron a retrouvé Congar, signé Jean Madiran. Ce qui a été retrouvé est un opuscule du père Congar de 1953, duquel il cite:

Une discrimination pourra être acceptée au nom d'une situation historique du fait, jamais au nom d'une différence purement raciale.


D'accord.

On pourra, par exemple, limiter assez étroitement les conditions de séjour des romanichels, parce qu'ils représentent un groupement social particulier, ayant une mode de vie ou un comportement spécial (...).


La partie citée par Jean Madiran ne me permet pas de voire si le vol ou l'escroc étaient énumérés parmi des particularités de leur vie. Ce qu'est sûr, c'est que voleur il y en a parmi eux, mais parce qu'il y a une tradition, ils essaient aussi d'éléver leur futurs voleurs en voleurs nobles (j'en fais d'ailleurs pas parti, j'ai juste des cousins qui sont d'une tribu romani). Il y a aussi d'autre voies de réussite, comme la musique, le commerce de chevaux et des voiturs, la mendicité.

Je ne vois pas que la limite assez étroite de conditions aiderait vraiement les romanichels à trouver la place usuelle des pauvres dans la société moderne. Ni comme conditions de séjour, ni comme conditions d'autres choses.

Surtout, les romanichels ont été très injustement traités dans les conditions de sauvegarde de leurs propres enfants (Pro Juventute en Suisse, les DDASS de Suède) et même de fertilité naturelle (les Social-Démocrates - parfois appelés Social-Démonocrates - de mon pays, de Suède, ont entre 1935, une année avant Hitler donc, et les années 70' stérilisé pas mal de romanichels pour cause de la prétendue abnormité d'être vagabonds, et des Lapons, nos colonisés du grand Nord, aussi, même cause).

Que les années 50' dans lesquels écrivit Congar avec la prétention d'écrire pour l'enseignement de l'Église étaient sous le pontificat de Pie XII ne me rassure pas tout à fait. Je ne suis pas si paccellien que ça. Plutôt sartorien, rattien (St Pie X, Pie XI).

Les conditions de séjour peuvent être étroites pour les romanichels si elles le sont pour tout le monde. Ou pour tout le monde chrétien. Car, des jeunes qui jettent des caillous à St Jean d'Avignon ou à l'église de Carcassonne, on pourrait les déporter. Avec réunion familiale vers l'étranger, si souhaitée. Mais là, il ne s'agit pas d'une aute race, mais d'une autre religion.

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Même n°, p. 2, Alain Sanders: la boucherie hallal marcherait pas sans subventions? Et moi qui croyais que ces beurs étaient des boulangistes très réussis ... tiens, tiens, pas tous alors.

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