jeudi 11 mars 2010

Rabbi Krygier n'est pas chrétien, dit-on.

Ici est impliquée une autre partie de la reponse à M. l'Abbé de Cacqueray:

Je n'ai pas entendu ce que le rabbin Juif a dit à Notre-Dame. Je serais mieux placé pour être d'accord avec vous ou avec l'évêque qui l'a laissé parler en église, si j'avais entendu ou lu son discours.

S'il n'a rappelé que les faits de l'Ancien Testament qui parlent de la jeûne, tel Ninévé sauvé par quarante jours de jeûne (livre de Jona, la chrétienneté assyrienne compte les ninivites convertis au judaïsme comme précurseurs d'eux-mêmes), je ne vois pas que ça serait scandaleux. Si en plus il a évoqué la jeûne de Notre Seigneur comme quelque chose qui impressionne aussi à un Juif, je ne vois pas le problème non plus. L'église a prié pour la conversion des Juifs, si l'évêque considère qu'elle soit déjà commencée en certains cœurs, quoi de plus légitime?

Par contre, ce que je n'aimerais pas, c'est que les Juifs commenceraient d'avoir un véto sur ce que l'église peut dire ou pas de leurs ancêtres. Ou combien le Christianisme peuve ou ne peuve pas différer du Talmud ou de la Kabbalah. Je doute si rabbi Krygier aurait eu l'audace de proposer quelque chose comme ça. La tacte est une vertu au moins tactique hautement prisée par les Juifs. Mais ça pourrait être un souci plutôt dans le cottidien, sur le plan pastoral, peut-être?

HGL, ut "supra" (infra)

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